22 mars 2011
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The Social Network, réalisé par David Fincher
Après Fight Club en 1999, David Fincher tient ici son deuxième film générationnel : The Social Network. En 2003, un étudiant pirate le système informatique de l'Université de Harvard pour créer un site, une base de donnée de toutes les filles du campus. Quelques pirouettes scénaristiques plus tard, et le dénommé Mark Zuckerberg invente le désormais célèbre Facebook.
Monté comme une tragédie grec, avec une mise en parallèle entre les différents procès de droits d'auteurs et la création de l'entreprise, le film est une sorte de pamphlet très noir sur notre société actuelle et ses dérives. Sans surprise, The Social Network traite du consumérisme, de notion d'identité et de sa déshumanisation, de l'amitié aussi - de ses forces et de ses faiblesses, de la lutte du pouvoir, de l'avidité et de la cupidité. Un bon panier à salade donc, contenant à peu près tout les ingrédients qui forment un être humain aujourd'hui. Que le système forme.
Certains taxeront le film de peu subtile. Et il auront raison (un peu). Mais c'est intentionnel, et forcément brillant de la part de Fincher. La mise en scène et le montage, très épileptiques, contribuent à une montée paranoïaque constante chez le spectateur qui a le sentiment d'être sans cesse épié, cerné et manipulé par les images. Une sorte de double discours sur la puissance des images, et de la société actuelle. L'individu ne possède aucun répit, tout va toujours trop vite, tout change - les idées, la mode, les conventions. On se sent en permanence contrôlé - ici par le réalisateur - sans savoir comment.
Bel objet de réflexion, possédant un modèle de narration et brillamment mis en scène, The Social Network est une pépite de plus à la filmographie très éclectique de David Fincher, un réalisateur qui sait capter l'esprit d'une génération pour le transposer sur grand écran.
Monté comme une tragédie grec, avec une mise en parallèle entre les différents procès de droits d'auteurs et la création de l'entreprise, le film est une sorte de pamphlet très noir sur notre société actuelle et ses dérives. Sans surprise, The Social Network traite du consumérisme, de notion d'identité et de sa déshumanisation, de l'amitié aussi - de ses forces et de ses faiblesses, de la lutte du pouvoir, de l'avidité et de la cupidité. Un bon panier à salade donc, contenant à peu près tout les ingrédients qui forment un être humain aujourd'hui. Que le système forme.
Certains taxeront le film de peu subtile. Et il auront raison (un peu). Mais c'est intentionnel, et forcément brillant de la part de Fincher. La mise en scène et le montage, très épileptiques, contribuent à une montée paranoïaque constante chez le spectateur qui a le sentiment d'être sans cesse épié, cerné et manipulé par les images. Une sorte de double discours sur la puissance des images, et de la société actuelle. L'individu ne possède aucun répit, tout va toujours trop vite, tout change - les idées, la mode, les conventions. On se sent en permanence contrôlé - ici par le réalisateur - sans savoir comment.
Bel objet de réflexion, possédant un modèle de narration et brillamment mis en scène, The Social Network est une pépite de plus à la filmographie très éclectique de David Fincher, un réalisateur qui sait capter l'esprit d'une génération pour le transposer sur grand écran.